Hyères - Courbevoie 2008 988 km

Publié le par D. P.

 

7 juillet - Hyères Cavaillon 177 km. Départ avant que la maisonnée des trois dont le petit Alex ne se réveille. Descente du haut du Mont des Oiseaux au bord de la côte du Var. Quitte la vue splendide sur les îles du Levant. Il a plu dans la nuit. Juste entendu le tonnerre gronder. Les départementales D12 D14 D45 sont encombrées des vacanciers et des poids lourds. La remontée vers le col de la Bigue (423 m) n’est pas trop dure. Vent contre léger. Contourne Brignoles. 1er pied à terre à 10 heures à Saint-Maximin pour le rituel flan de la boulangerie. Remontée vers Rians. Point culminant à 500 mètres. Pas encore trop chaud, ni vent contre trop violent. Pause pique nique à Rians sur la placette et sa fontaine. Le chat se délecte des restes de la sauce tomate des harengs. Après Peyrolles-en-Provence, la vallée de la Durance est presque plate, mais le vent devient violemment contre, péniblement entre 22 et 24 km/h., sauf dans les rares passages ombragés ou dans la traversée des jolis villages. Longe le majestueux canal de la Durance, puis contourne La Roche-Anthéron, célèbre par son festival, et traverse la Durance. La D 973 est de nouveau encombrée. Bien que la route oblique du nord-ouest au nord, le vent reste contre. De Cadenet à Cavaillon, juste 33 km pour prendre son mal en patience. Arrivée à 16 heures plus tôt que prévu. L’hôtel réservé depuis Paris est sur la grand’place.


8 juillet – Cavaillon Crest 135 km . Départ en retard. Le vélo est enfermé dans la grande salle, le patron arrive enfin à vélo. La D 31 est aussi chargée que celle de la veille. Poids lourds, touristes belges et hollandais. La force du vent contre oblige à aller au plus court vers Carpentras. La ville déjà vue l’année précédente (arc de triomphe romain) est traversée sans pause. Autre changement d’itinéraire à Vacqueras, route plus directe pour Cairance au lieu du crochet par Vaison-la-Romaine, déjà vue à plusieurs reprises. Pas de temps pour les photos. Le vent enlève toute fantaisie. Petit détour vers l’ouest par Salles-sous-Bois. Impossible d’échapper à la violence du vent encore plus contre. Enfin la route du col d’Aleyrac (481m), fini les plats vignobles, le vent se calme. Descente vers la Bégude-de-Mazenc, et remontée vers le col du Péage (490m). Crest est atteinte vers 15 heures. Le petit hôtel sympathique réservé aussi depuis Paris est vite trouvé.


9 juillet – Crest Lyon 139 km. Adieu Crest et son donjon le plus haut de France, 52 mètres. La RD vers le nord est large, pas trop de trafic, mais le vent est toujours contre. Dans les multiples cols, pas plus de 240 mètres, il se calme légèrement. Descente en flèche jusqu’à Romans-sur-Isère. La vieille ville est traversée sans pause, juste un regard vers l’abbatiale Saint Barnard déjà vue et photographiée l’année passée. Il faut ensuite monter et redescendre x fois. Point le plus haut au col de Jersanne, 471 mètres. Courte pause à Hauterives, célèbre par le Facteur Cheval et ses constructions dégoulinantes de décorations burlesques. Après la descente vers Beaurepaire, 460 mètres pour atteindre Primarette. Cour-et Buis est dans un creux de vallon. Inutile de compter les creux et les bosses jusqu’à Vienne. Bref arrêt : temple romain, cathédrale. Pour Lyon, petite route ou D 307, l’ancienne N7 ? Le vent contraire fait pencher en faveur de la D 307. Excellente décision : route presque vide, pistes cyclables et vent qui oblique ENFIN vers l’ouest, presque favorable. Arrivée assez tôt dans la capitale des Gaules et de temps pour la découvrir la 1ère fois. Hôtel réservé depuis Paris en plein centre ville, pas cher.


10 juillet – Lyon Saint-Vallier 166 km. Difficile de quitter Lyon par les petites routes. Après une erreur, un cycliste se dirige à Charbonnières, la bonne direction. Nous zigzaguons à coté des voies rapides. Une bifurcation permet ensuite d’échapper au piège de la D 307 devenue autoroute. Enfin le calme et le vent… favorable. Il n’y a plus qu’à se laisser glisser sur la D 485 puis D 385. Mais les cotes reprennent, par exemple avec le col de Echarmeaux à 712 mètres. Pause pique nique à Chouffailles. Photos du château de Clayette entouré de ses douves. Vers Charolles et Palinges, la route dans la plaine devient paisible le long du canal du centre. Petit crochet par Montceau-les-Mines, témoin d’une époque industrielle révolue. L’hôtel réservé depuis Paris est à Saint-Vallier, village juste à coté. Le rêve : confort et restaurant, le tout pour 20 euros. Seul regret de la journée : la mythique Paray-le-Monial un peu trop à l’écart a été délaissée.


11 juillet – Saint-Vallier Autun 54 km. Temps gris maussade, mais pas de pluie. Encore un col de 579 mètres pour éviter la N 810. Redescente jusqu’à Autun. Après cette demi-étape, halte à quelques km chez la famille qui accueille le cycliste itinérant. Accompagné de mon hôte, expert en cette ville, visite l’après-midi : ruines romaines de l’Augustodunum, cathédrale de l’évêché, musées.


12 juillet - Autun Auxerre 144 km. Compte-rendu bref car la fiche quotidienne a été égarée. Seul incident du périple ! Petite route jusqu’à Saulieu. Plusieurs cols dont le plus haut à 590 mètres. Pluie violente dans le Morvan, pas loin du lac des Settons. Brève halte à Saulieu, célébrée par Ronsard et Madame de Sévigné. Fontaine et orgues modernes splendides de la Basilique Saint Anodoche. Autre halte à Avallon : vieille ville, fortifications, église romano-byzantine Saint Lazare. Dernière étape de la journée à Auxerre. Assez de temps pour trouver le gîte de ce jour dans la très belle Maison des Randonneurs et pour partir à la découverte de cette splendide ville.


13 juillet – Auxerre Melun et Gare de Lyon Courbevoie 173 km. Lever de bonne heure. Petit déjeuner dans l’une des rares boulangeries ouverte en ce dimanche. La RN 6 devenue D xx6 est presque déserte jusqu’à Joigny, vue et revue tant de fois. Petite route par la rive droite de l’Yonne pour la belle Sens aussi connue. Juste un rayon de soleil pour les re-photos. Après Montereau, c’est moins plaisant. Remontée vers les coteaux de la Seine à travers la forêt Saint Martin. Ça se corse ensuite : le plateau de la Brie avec le vent violent de nouveau contre. Arrêt presque in extremis pour demander de l’eau. A l’entrée de Melun, les panneaux pour la gare de Melun font faire un énorme détour. Rapide visite de la ville au bord de la Seine, peu à voir. Le train pour la gare de Lyon est attrapé au vol. Il reste encore quelques kilomètres pour retrouver la Seine à Courbevoie. Le soir, somptueux feu d’artifice de Levallois tiré sur une énorme barge.


En synthèse : 988 kilomètres, 177 photos dans les diaporamas et beaucoup tirées sur papier en 20/30.


Dominique Ploux

Publié dans Comptes-rendus

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M
ce diaporama est splendide
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M
Bravo, quel progrès dans l'utilisation de l'informatique.<br /> Agréable de pouvoir voyager.<br /> Remarquable de découvrir le monde de son fauteuil.<br /> Toutefois les photos agrandies devraient pouvoir l'être davantage (remplir l'écran).<br /> Maintenant que tu as montré quelques talents tu vas pouvoir les mettre au service des autres, j'ai besoin d'un webmaster...<br /> Ray
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D
<br /> Merci Ray. Pour les photos en grand, il faut les voir ... dans mes expositions !<br /> Pas encore webmaster expérimenté. <br /> <br /> <br />